MÈRE
MARÍA AMPARO
DU
SACRÉ-CŒUR
PENSÉES CHOISIES
La vocation
- Notre Seigneur veut que j'emploie ma vie à aider la sainte Eglise à sauver les âmes, et, par mon amour et mes souffrances, unis aux siens, à lui gagner des coeurs qui l'aiment.
- Que tu pries, que tu agisses, que tu te récrées, que tu travailles (...) que tu dormes... en cela non seulement tu accomplis la volonté de Dieu, mais tu sauves des âmes, tu empêches des péchés, tu obtiens miséricorde pour de nombreux malheureux qui pouvaient s'être condamnés ; miséricorde pour le monde entier.
- En pensant que tu sauves des âmes, tu dois accomplir toutes tes occupations, spirituelles ou manuelles, avec la plus grande dignité, le plus grand recueillement et la plus grande pureté d'intention.
- Nous autres, Vierges du Seigneur, nous devons nous conduire de telle manière que tous ceux qui nous voient connaissent que nous sommes des âmes consacrées à Dieu, qu'ils relèvent en nous la bonne odeur de Jésus-Christ.
L'amour de Dieu
- Il n'y a pas de plus grand bonheur que d'aimer et de servir Dieu avec perfection.
- Ma vie sera ton amour, ma joie ton amour, mon espérance et mon tout, ton amour.
- Je veux par mes oeuvres te dire continuellement : je t'aime mon Dieu, mon Dieu, je t'aime.
- Le Seigneur et la sainte Vierge m'ont remplie d'un sentiment si fort de leur amour, que si ce sentiment durait dans toute sa force, il me consumerait.
- J'offre à Jésus de faire en son Coeur le nid de mes amours ; en lui je place mes pensées, mon coeur, ma vie, mon âme, mes puissances, mes sens et tout mon être.
- Jésus, délice de Dieu et des saints : tu trouveras en lui les exemples de toute vertu, le courage pour suivre le chemin sur lequel Dieu t'appelle et toute consolation dans les afflictions qui t'adviennent.
- Je sens, comme un aveugle, sa présence à l'intérieur de mon âme, très au fond, et je n'ai d'yeux que pour le regarder.
- Il est vrai que je marche au milieu des vents et des vagues, mais Jésus est avec moi ; par conséquent, où que je sois, en quelque péril que je sois et quel que soit l'ennemi qui m'attaque, j'ai ma Force auprès de moi.
Le sacrifice
- Dans la vie spirituelle, dire "je ne peux pas", équivaut à dire "je ne veux pas". C'est le cri d'une âme lâche.
- Suivre mes goûts et mes inclinations naturelles, ce n'est pas demeurer en Dieu mais en moi-même.
- Il faut qu'Il trouve toujours en moi, ce que les mondains lui refusent ; le contraire de ce qu'il trouve dans les âmes tièdes.
- Je suivrai cette ligne de conduite avec mes soeurs : tout supporter d'elles mais n'en faire souffrir aucune.
- Une chose nous conduit rapidement à la sainteté : le sacrifice amoureusement pratiqué.
- Ma devise doit être l'abnégation, l'humilité, la douceur ; sur mes lèvres, je veux qu'il n'y ait que des paroles édifiantes, dans mon coeur que ton amour, dans mon âme que la miséricorde et la charité
ARINTERIANA
Paris - France | 2023 | Tous droits réservés
Exposition en langue française de la vie et des œuvres du Père Juan González Arintero (1860-1928), restaurateur de la théologie mystique en Espagne, grand directeur d'âmes et apôtre de l'Amour Miséricordieux.
« Vous qui êtes ici, dites un Pater à mon profit.
Pour moi ferez beaucoup et vous n’y perdrez mie. »
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