LA VIE MYSTIQUE DE SAINTE THÉRÈSE DE L'ENFANT-JÉSUS (9 et fin)
Mais nous savons ce que cette âme généreuse entendait par mourir d'amour : « La mort d'amour que je souhaite, c'est celle de Jésus sur la croix. »
Et avant l'extase du dernier instant elle dut prononcer tous les fiat — boire comme son divin Maître, le calice amer jusqu'à la lie.
« II vous est utile que je m'en aille », affirmait Notre-Seigneur à ses Apôtres. Sa fidèle disciple et son amante prononce à peu près les mêmes paroles : « Ce qui m'attire vers la Patrie des Cieux, c'est l'appel du Seigneur, c'est l'espoir de l'aimer enfin comme je l'ai tant désiré et la pensée que je pourrai le faire aimer d'une multitude d'âmes qui le béniront éternellement. »
On l'entretenait des jouissances du Ciel et du repos après les labeurs de cette vie : « Oh ! s'écria-t-elle, ce n'est pas cela qui m'attire ! »
— Quoi donc ? — C'est l'amour ! Aimer, être aimée, et revenir sur la terre pour faire aimer l'AMOUR. »
« Une seule attente fait battre mon cœur, c'est l'amour que je recevrai et celui que je pourrai donner. »
Livrée, presque sans répit, aux souffrances de l'âme et du corps, mais sereine cependant, toujours abandonnée à Dieu comme l'enfant de sa tendresse, Thérèse atteignit enfin le dernier jour, le véritable « dernier soir » de son exil, et sa vie s'acheva dans une extase d'amour. ❧ ←
J. G. Arintero
ARINTERIANA
Paris - France | 2024 | Tous droits réservés
Exposition en langue française de la vie et des œuvres du Père Juan González Arintero (1860-1928), restaurateur de la théologie mystique en Espagne, grand directeur d'âmes et apôtre de l'Amour Miséricordieux.
« Vous qui êtes ici, dites un Pater à mon profit.
Pour moi ferez beaucoup et vous n’y perdrez mie. »
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